Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, l’Europe pense le monde sous le prisme de son appartenance à un « bloc occidental » opposé à d’autres blocs (le « bloc des autoritaires », le « Sud global »), comme au temps de la guerre froide. Or, selon l’essayiste Max-Erwann Gastineau, le temps des blocs est révolu. Ce que l’Europe peine encore pleinement à intégrer, faute de saisir la véritable nature du nouveau monde multipolaire qui s’affirme et des pays du Sud qui l’incarnent.
L’« Occident » est une fiction entretenant l’Europe dans l’illusion d’une influence qu’elle n’a plus et qui la fait disparaître des cartes. Cette fiction avait la force de la consistance au siècle dernier, face à une menace commune incarnée par l’Union soviétique. Elle ne l’a plus. L’idée d’un Occident appelé à faire bloc peut rassurer une Europe apeurée par l’avènement d’un monde présenté sous les traits d’un face à face existentiel entre un camp démocratique contesté, d’un côté, et un camp antioccidental garni d’alliés revanchards et révisionnistes, de l’autre, mais elle ne permet pas de penser les véritables aspérités du monde contemporain, ni de surmonter les impensés qui préfacent l’infirmité géopolitique du Vieux Continent.
Comme toute collectivité humaine, la collectivité « Europe » est dominée par des « représentations », des constructions intellectuelles et morales filtrant le monde au tamis de pesanteurs plus ou moins conscientes, forgées par la psychologie, l’histoire, la culture, les valeurs. En atteste la manière avec laquelle les Européens se sont représenté la guerre russo-ukrainienne, comme un conflit opposant les démocraties libérales au « bloc des autoritaires », répliquant l’antique opposition entre Athènes, la cité libre, et Sparte, l’empire de la force. Aussi la guerre en Ukraine aurait-elle mis fin à une parenthèse enchantée, synonyme de paix et de respect du droit international. La faute à une Russie qui n’aurait toujours pas digéré la chute du Mur de Berlin et qui aspirerait à recouvrer son empire. Face à Vladimir Poutine, l’Occident n’aurait donc d’autre choix que de s’unir, de revigorer le lien transatlantique pour empêcher Moscou d’atteindre ses fins et ainsi préserver l’ordre international multilatéral hérité de 1945. Si « la Russie [devait gagner] cette guerre, résumait le président Emmanuel Macron en février 2023, ce serait la fin de toute confiance dans le droit international ».
Or, si le monde change et le droit international vacille, ce n’est pas tant en raison du « retour de l’impérialisme russe » que du vocabulaire que ce retour a propagé dans son sillage, jusqu’à saturer nos librairies et le champ médiatique : le terme de « Sud global ».
Ce dont le Sud global est le nom
Le concept de Sud global a été forgé pour décrire la réaction relativement homogène des pays du Sud face aux sanctions occidentales visant la Russie. Souvent renvoyés aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui forment la vitrine des puissances non occidentales émergentes, les pays du Sud sont, en vérité, bien plus représentés par le « Groupe des 77 » (G77), coalition d’États créée en 1964 pour défendre leurs intérêts économiques et politiques communs au sein des Nations unies et d’autres forums internationaux. Comme son nom l’indique, le G77 rassemblait initialement 77 pays. Il en réunit désormais plus de 130 issus de tous les continents. Ce groupe n’inclut pas la Chine, leader des BRICS, mais il travaille souvent de pair avec elle, dans le cadre de forums baptisés « G77 + Chine ». Le G77 représente près de 80% de la population mondiale. Attaché au principe de souveraineté des nations, principal héritage de la décolonisation, il dénonçait dès 2000 « le soi-disant droit d’ingérence humanitaire » des États occidentaux, au lendemain d’interventions effectuées sans mandat des Nations Unies, comme en ex-Yougoslavie, dans le cadre du bombardement de Belgrade qui fut qualifié d’« intervention humanitaire » par les pays de l’OTAN.
Le G77 n’est transcendé par aucune valeur commune, sinon celle de l’« intérêt national ». Les diverses résolutions onusiennes portées par les pays occidentaux pour condamner la Russie l’illustrent. La première, votée le 2 mars 2022 pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine, a réuni une très large majorité de pays, 141 plus précisément. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes demeure la base morale et juridique la plus universelle qui soit. Sans elle, nul ne peut défendre ses intérêts singuliers, les conditions culturelles de son unité, les aspérités géographiques de son intégrité, les piliers politiques de son développement économique et social. En revanche, l’approbation de cette résolution et de celles qui ont suivi n’ont pas engendré d’inflexions géopolitiques majeures. Dans les faits, les sanctions occidentales visant à provoquer l’effondrement de l’économie russe n’ont pas été suivies. Principale pourvoyeuse de denrées énergétiques mais aussi alimentaires dans le monde, la Russie a bénéficié d’un réseau de soutien inattendu, aux yeux d’un Occident ainsi renvoyé à son statut de groupe minoritaire face à une « majorité mondiale » contestant sa prééminence.
Le piège de « l’occidentalo-centrisme »
La principale cause de l’inertie mentale de l’Europe, de son incapacité à comprendre et à anticiper son relatif isolement diplomatique est d’ordre psycho-historique. Elle est le produit d’un « occidentalo-centrisme » se traduisant par un défaut de curiosité pour les représentations et les intérêts se situant par-delà les murs du conflit russo-ukrainien. Elle est le fruit d’un complexe de supériorité, faisant de l’Europe et de ses valeurs le gardien d’une conscience humanitaire et universelle. Elle est le fait d’une histoire conjuguée à un règne unique au monde, long de près de 400 ans, allant de la Renaissance et des Grandes découvertes à la « mondialisation heureuse » des années 1990-2000. Une histoire qui a enfanté l’Amérique, phare de l’Occident triomphant, avant de conduire diverses nations du Sud à imiter ses principales incarnations, à l’image de la Turquie de Mustafa Kemal, adepte du modèle français, du Japon de l’Empire Meiji, adepte du modèle prussien, ou de la Chine post-impériale, soucieuse d’imiter aux lendemains des guerres de l’Opium les « savoirs occidentaux ».
Le temps de l’imitation des pays occidentaux a vécu. L’ère de l’affirmation le remplace. La démocratie libérale forme désormais moins d’adeptes, moins d’exportateurs zélés que d’esprits soucieux d’en limiter la contagion, de contrebalancer ses effets corrosifs, associés à l’impuissance que l’Europe et ses États vieillissants incarnent. La démocratie libérale dessine encore moins un bloc homogène, tant les principales démocraties du Sud s’émancipent elles-mêmes du diktat occidental et de ses ascendances idéologiques. L’Amérique latine, région du Sud global la plus proche culturellement et politiquement de l’Occident, l’illustre.
Le 6 juin 2022, à l’occasion du lancement du IXᵉ Sommet des Amériques organisé à Los Angeles, Andrés Manuel López Obrador, alors fraichement élu président des États-Unis mexicains, bouscula le protocole. Fait inédit dans l’histoire d’une série de sommets née en 1994, Obrador annonça que son pays, 4ᵉ PIB du continent américain, ne se rendra pas en Californie. En cause, la décision américaine d’exclure trois pays réputés pour leur régime autoritaire : le Nicaragua de Daniel Ortega, le Venezuela de Nicolas Maduro et le Cuba de Miguel Diaz-Canel. « Comment se fait-il que nous convoquions un sommet des Amériques sans inviter toute l’Amérique ? », s’emporta alors le président mexicain. Côté états-unien, le IXᵉ Sommet des Amériques avait valeur de test. Face à la montée en puissance de la Russie et de la Chine dans les Caraïbes et le Sud latino, l’enjeu était de resserrer les liens continentaux, à travers l’affirmation d’un récit transnational capable de préserver le leadership américain dans une sphère régionale qui fut longtemps sa chasse gardée. Mais c’était sans compter sur le retour de la « doctrine Estrada ».
Inspirée du nom de son concepteur, le diplomate et écrivain de la nouvelle République mexicaine, Genaro Estrada (1887-1937), la doctrine Estrada refuse de juger les gouvernements étrangers, considérant cette attitude comme contraire au principe de souveraineté nationale et à son indispensable corollaire : le principe de non-ingérence diplomatique. Situé tel un pont entre le Nord et le Sud américains, le Mexique, dont la gauche au pouvoir revendique, à l’image des autres gauches sud-américaines, ses racines préhispaniques, les identités indigènes, comme pour mieux légitimer son droit à s’émanciper d’une tutelle occidentale perçue comme surannée, entend favoriser « l’intégration de toute l’Amérique » dans une union transaméricaine respectueuse des identités de chacun.
L’ère du non-alignement actif
L’« estradisation » du monde est l’autre nom de l’avènement du Sud global et du recul de l’influence occidentale. Il est la doctrine de pays du Sud entrés dans un cycle marqué par « une diplomatie d’équidistance entre les grandes puissances », qui implique « de ne pas s’aligner automatiquement sur Washington ou Pékin (ou Moscou), mais de viser l’intérêt national de chaque pays (…) ». Selon l’auteur de ces mots, Jorge Heine, ancien ambassadeur du Chili à Pékin, « l’ère du non-alignement actif » sous-tend cette doctrine. Ère qui n’est que la lointaine réplique de la conférence de Bandung, théâtre du mouvement des non-alignés réunis en 1955 en Indonésie pour refuser la logique de bloc inhérente à la guerre froide entre puissances du Nord. Ère qui exprime aussi une lassitude, celle que les pays du Sud se sentent désormais en droit et en capacité d’exprimer, comme sur le dossier russo-ukrainien, pour contester la prétention de l’Occident à agir comme si ses intérêts coïncidaient avec ceux du monde.
Partout, de l’Amérique à l’Asie en passant par le continent africain, les sanctions occidentales que l’Europe appelle toujours à intensifier ont été synonymes de pénuries et d’inflation, portant un coup terrible à de jeunes nations soucieuses de répondre à leurs croissances économique et démographique. Prenons le cas du Bangladesh, pays du Sud-Est asiatique qui a connu ces dernières années une demande énergétique croissante liée à une population de plus de 170 millions d’habitants, une industrialisation rapide (surtout textile) et une urbanisation accélérée. Ses besoins impliquent des importations d’énergies massives, notamment de gaz naturel liquéfié (GNL) et de pétrole. Les sanctions économiques prises contre Moscou ayant déstabilisé les marchés mondiaux, le Bangladesh a dû subir une hausse drastique des factures d’importation, un épuisement des réserves de devises et une crise énergétique synonyme de coupes d’électricité fréquentes pour sa population.
Cet exemple ne dit pas que l’Europe aurait dû renoncer à soutenir Kiev. L’Europe est libre de défendre ses intérêts, l’idée qu’elle s’en fait, mais elle ne pourra convaincre aucun pays tiers d’abandonner les siens, l’idée qu’il s’en fait, ni la conviction que le temps des pays du Sud est venu face aux rodomontades administrées par un Occident fatigué.
L’Europe byzantine
Vouloir peser sur l’évolution du monde nécessite plus que des sanctions et des admonestations. Il implique une diplomatie souple et subtile, un effort de décentrement perçant les murs de l’occidentalo-centrisme. Le Sud global ne dresse pas un « front antioccidental ». Le Mexique, le Chili, l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Brésil, la Thaïlande, le Vietnam, l’Indonésie, l’Égypte ont beau revendiquer leur indépendance, chercher à cultiver leurs relations avec la Chine et la Russie, ils n’aspirent pas pour autant à couper les ponts avec l’Occident. Démocratiques ou non, ces pays adoptent une « stratégie byzantine », référence à la capitale de l’Empire romain d’Orient, Byzance, qui dura plus de 1000 ans (395-1493), soit deux fois plus longtemps que l’Empire romain. Résumée par Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France à Moscou, Brasilia et Dakar, cette stratégie partait de l’idée que « dans un monde mouvant (…), l’ennemi d’aujourd’hui serait peut-être l’allié de demain ». Ainsi, « les empereurs de Byzance [étaient-ils] modérés dans leurs victoires (…), prudents dans leurs condamnations morales (…). Ils négociaient avec tous, quelles que soient leur barbarie, leur religion, leur hostilité… ».
Certaines des plus grandes figures de l’histoire européenne furent elles aussi « byzantines ». Pensons au général de Gaulle qui avait reconnu la République populaire de Chine en 1964 et développé un partenariat stratégique avec l’URSS en 1966 pour la même raison que l’Inde se rapproche aujourd’hui de Pékin sans pour autant rompre ses liens stratégiques avec Paris et Washington : la volonté de se donner les marges de manœuvre que la logique de bloc interdit à quiconque s’y adonne ; la volonté aussi de prendre acte de la diversité du monde que sa propre nation reflète. De Gaulle savait parfaitement que derrière le communisme, les idéologies et les régimes se cachent des permanences, des peuples et des États à qui la géographie ne ment pas et dont l’intérêt de la France était de le comprendre et d’entretenir avec eux les relations les plus fécondes.
La fin de la guerre froide changea la donne. Au tournant des années 1990, une nouvelle génération de diplomates émergea. Formée dans les centres de recherche américains, cette génération abandonna le « tiers-mondisme gaullien » pour accompagner l’universalisation promise du modèle occidental. Elle demeure, de nos jours, influente. « La conséquence en est une pensée formatée « libérale interventionniste », a-historique et occidentaliste. On n’y pense pas la diversité du monde », assume Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à Washington, selon qui une nouvelle génération de diplomates doit désormais prendre la relève. Une génération capable de se projeter dans un monde « pluriversel » constitué de peuples et d’États qui ne pensent pas comme nous, mais avec qui nous avons pourtant vocation à entrer en intelligence, pour mieux anticiper les sources de tension qui peuvent naître et défendre nos intérêts.
Les États-Unis l’ont bien compris. Donald Trump est le premier président américain de l’adaptation accélérée à un monde fragmenté, « postaméricain » (Fareed Zakaria, 2008), pragmatique, centré sur la défense stricte de ses intérêts nationaux. L’Europe, elle, résiste. Le champ lexical de ce monde, marqué par la force du principe national, n’est pas le sien. Il ressemble à ce qu’elle s’était promis de ne plus jamais épouser, à l’image de son projet d’union, pensé dès l’origine pour transcender les frontières et les logiques de puissance. D’où son défaut d’anticipation des grandes évolutions du monde contemporain, sa surprise face au refus de nombre de pays du Sud, même démocratiques, d’épouser ses sanctions contre Moscou, son dogmatisme face à l’agilité transactionnaliste d’un Trump, sa propension à intégrer dans un « front antioccidental » des pays qui ne font que poursuivre un « non-alignement actif » indifférent aux idéologies qui peuvent les opposer.
La seule option possible
Mais alors, que faire ? Au fond, deux options s’offrent à l’Europe. La première consistera à accepter « un monde multipolaire où l’Occident serait obligé de partager le pouvoir avec d’autres puissances », soit d’une « certaine manière ce qu’exprime le système onusien », résume Guillaume Lagane, conseiller politique au sein de l’état-major de l’Armée de terre. La seconde consistera à ne pas « abdiquer les valeurs et l’influence de l’Occident, car ce sont des valeurs qui peuvent se trouver bénéfiques pour l’humanité en général. »
La première option supposera une révolution intérieure : apprendre à vivre dans un monde que l’Occident ne peut plus dominer, dont nous reconnaissons la diversité, celle dont les nations constituent la trame, les Nations Unies ne connaissant ni l’Occident ni le Sud global, ni le « monde libre », ni les BRICS, mais 193 États également souverains. La seconde option trouvera dans l’étendard démocratique réactivé depuis l’invasion russe de l’Ukraine les termes d’une solidarité civilisationnelle occidentale articulée autour de valeurs à prétention « universelle », répliquant le magistère des droits de l’homme en général et de l’individu en particulier.
La première option inquiètera l’Europe hantée par les démons du nationalisme et la montée en puissance du réalisme non occidental. Mais est-il encore temps de craindre ce qui est ? La seconde option aura des aires de quiétude, mais elle signera la fin d’un mythe, celui de l’« autonomie stratégique » de l’Europe.
La première est celle que nous assumerons ici de défendre. Car elle est la seule qui accepte d’être confrontée à la réalité multipolaire du premier XXIᵉᵉ siècle, la seule possible dans un monde postoccidental, face à une Amérique qui n’est plus et ne pourra plus être la force protectrice que les Européens ont connue au siècle dernier. Car cette option est la seule qui permettra à l’Europe d’entrer de plain-pied dans le monde tel qu’il est, tout en restant fidèle à elle-même, aussi bien à son histoire – à la curiosité qui a marqué, depuis Hérodote, ses grands explorateurs et ses hommes de science – qu’à ses véritables valeurs, aux notions d’ouverture et de diversité qu’elle revendique avec entrain et que son « archipel intérieur », que représentait selon Elie Faure la pluralité de ses langues et de ses nations, continue d’incarner.
Max-Erwann Gastineau
Max-Erwann Gastineau est un essayiste, politologue et chroniqueur français. Diplômé en histoire et en relations internationales, il a étudié au Canada puis à Trinité-et-Tobago. Son parcours professionnel l’a conduit en Chine, aux Nations unies, à l’Assemblée nationale ainsi que dans le secteur de l’énergie, où il a notamment occupé le poste de directeur des affaires publiques et territoires chez France Gaz. Il est l’auteur de deux ouvrages publiés aux éditions du Cerf : Le Nouveau Procès de l’Est (2019), consacré aux fractures culturelles et politiques entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, et L’Ère de l’affirmation : répondre au défi de la désoccidentalisation (2023), qui analyse le recul de l’influence occidentale. Il a également contribué au Dictionnaire des populismes et publie régulièrement des tribunes dans Le Figaro Vox, Marianne, Atlantico, Valeurs actuelles, ainsi que dans Front Populaire.
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