Haut fonctionnaire, enseignant à Science Po, Guillaume Lagane vient de publier La géopolitique de l’Europe (PUF, 2025). Dans ce livre très personnel, l’agrégé d’histoire dresse un tableau fin des divers facteurs qui ont présidé, dans les siècles passés, à l’orientation géopolitique des Etats européens. Une histoire qui, d’après lui, pourrait déboucher sur une union toujours plus étroite, complémentaire du lien transatlantique, assumant un rapport de force idéologique et militaire avec la Russie, tout en intégrant les demandes conservatrices croissantes des opinions publiques occidentales.
NRP : votre dernier livre consacré à La géopolitique de l’Europe commence par une définition complexe, multi-factorielle de l’identité européenne. En quoi l’identité est-elle importante pour comprendre les questions géopolitiques ?
Il s’agit d’abord d’un biais de formation. Historien, je regarde toujours la réalité à partir de connaissances que contient l’histoire. « Le passé n’est pas mort ; le passé n’est même pas passé » (Faulkner). Nous sommes tous à notre manière des héritiers, les légataires d’un passé qui vit en nous. Cela ne veut pas dire que les Etats soient l’esclave de leur passé. J’estime que c’est bien plus le régime politique d’un Etat que son histoire qui détermine, en dernière instance, sa diplomatie.
Sur ce sujet, vous avez, au fond, deux approches possibles en géopolitique. L’approche de l’école « culturaliste » qui considère que les Etats sont mus par des ressorts extrêmement profonds, intangibles, géographiques, ethniques, religieux, qui surdéterminent leurs orientations politiques. C’est Joseph de Maistre : « Je connais des Français, des Anglais, des Piémontais, je ne connais pas d’homme ; s’il existe, c’est à mon insu ». C’est un Jacques Bainville qui explique la politique allemande par la « nature historique » de la Prusse. Bainville voit dans la diplomatie allemande une tendance à privilégier la discipline, l’ordre et la force, héritée du militarisme prussien. Avec le recul, il a eu tort : il n’y avait pas d’Allemagne « éternelle ». L’Allemagne, démocratisée par les Américains et par la force, a depuis évolué vers le pacifisme. Elle était la Prusse, elle est devenue la Suisse, faisant primer le droit international.
La France et l’Allemagne partagent le même régime politique. Pourtant, dans les années 1990, en ex-Yougoslavie, la France et l’Allemagne n’ont pas été capables de s’entendre. L’une était pro-serbe, l’autre pro-croate, obligeant les Etats-Unis à intervenir. Cette divergence, produit de la longue histoire, n’est-elle pas la grande limite du projet européen, qui veut faire l’unité à partir de matériaux (trop) différents ?
Je ne nie pas la difficulté. Je cite d’ailleurs dans le livre le mot fameux du général de Gaulle au sujet de l’Europe : « comment faire une omelette avec des œufs durs ». Mais ces obstacles culturels ne me semblent pas dirimants. Les ressorts de la politique étrangère des Etats ont beaucoup varié au cours de l’Histoire. Je décris au moins trois grands ressorts : religieux, romantique et idéologique.
L’histoire européenne a d’abord été dominée par le référentiel religieux. Objet géopolitique inconnu dans l’Antiquité, l’Europe est inventée au Moyen-Age, en tant qu’entité chrétienne menacée par l’avancée de l’Islam. L’Europe s’est aussi déchirée sur fond de divergences religieuses internes, comme lors de la guerre de Trente ans entre protestants et catholiques (1616-1648). Le référentiel religieux a été ensuite remplacé par le référentiel romantique, dans le sillage de la Révolution française. En effet, le XIXème siècle européen correspond largement au siècle du nationalisme, à l’essor de nouvelles nations, ces « communautés imaginaires » qui vont redécouvrir ou s’inventer des traditions nationales pour légitimer leur existence. Nous sommes encore les héritiers de ce romantisme national. Malgré tout, depuis 1945, un troisième référentiel s’est ajouté, celui du régime politique. Durant la guerre froide, c’est d’abord la nature libérale de nos démocraties qui a défini l’Europe et influencé la politique étrangère de ses Etats. Ce prisme idéologique demeure encore aujourd’hui un levier majeur dans la manière de concevoir notre rapport à l’international.
Aussi ne dirais-je pas que les différences nationales condamnent le projet européen à la modestie. Le budget de l’Union européenne (UE) ne représente que 1% de l’ensemble des budgets nationaux. Ce qui veut dire que les Etats gardent la main et que le sujet n’est donc pas de savoir ce qu’il faudrait faire redescendre depuis Bruxelles, mais plutôt qu’est-ce qui est encore national et qu’il serait plus opportun de faire remonter au niveau européen. Je plaide ici clairement pour l’approche « fonctionnaliste » selon laquelle l’échelon supranational est le seul pertinent pour répondre à des défis globaux, comme le terrorisme ou le climat.
N’assistons-nous pas dans le monde à un retour en grâce des nations ? Les pays du Sud défendent leur souveraineté nationale, principal héritage de la décolonisation. Même les Etats-Unis font de la « sécurité nationale » le cœur de leur doctrine d’action extérieure… N’y a-t-il aucune leçon à en tirer ?
L’intérêt national est loin d’avoir disparu de l’horizon mondial. Je le constate comme vous. Après une phase d’universalisme, un « moment Fukuyama » de croyance dans l’universalisation possible du modèle occidental, né en 1991 avec la fin de l’URSS, un nouveau « concert des nations » s’affirme. On le voit avec le nationalisme hindou de Modi, avec la Chine dont le communisme se mâtine de nationalisme et jusqu’en Europe centrale et orientale avec la Hongrie de Viktor Orban. La préférence nationale a clairement le vent en poupe. Mais cela n’a rien de nouveau. Depuis l’émergence du système westphalien, qui a soldé la guerre de Trente ans en accordant à chaque Etat une égale légitimité à poursuivre ses intérêts sans ingérences extérieures, la notion d’intérêt nationale prime.
Mais la question est de savoir comment définir ces fameux « intérêts nationaux », comment les inscrire dans un système évolutif ? Quel est l’intérêt national ultime pour un pays européen d’aujourd’hui ? Ce que je pense, c’est que l’intérêt national ne doit pas nécessairement reposer sur une vision égoïste, intégrée dans le cadre d’un jeu à somme nulle. L’exemple du SCAF (le projet d’avion de combat franco-allemand) est, à ce titre, parlant. La France peut, certes, construire un avion de chasse seule, tout comme l’Allemagne du reste, mais face au mur budgétaire que représente un tel projet, n’est-il pas dans l’intérêt national des deux pays de mutualiser leurs efforts ? Un autre domaine est le commerce : qui peut dire que l’Angleterre, isolée par le Brexit, est plus forte aujourd’hui que le bloc commercial des 27 ? Je crois qu’il nous faut écouter la devise des Belges : sur la scène internationale actuelle, « l’union fait la force ».
Sauf que l’Europe n’est pas encore parvenue à transcender ses nations autour d’un grand récit fédérateur, d’un patriotisme commun. Peut-il exister une Europe de la défense sans un sentiment d’appartenance assez fort pour appeler au sacrifice ultime ?
Sur la question fondamentale du patriotisme, nous sommes des héritiers. Le patriotisme des Européens est le produit de plusieurs siècles de construction des Etats, notamment en France où ce sujet a fait l’objet d’un investissement très fort, sous la Révolution et ensuite, au XIXème siècle, avec l’avènement de la IIIème République. Mais là aussi, l’histoire appelle quelques précautions. La notion de patriotisme était plus fluctuante avant la Révolution française. Turenne, d’obédience calviniste, devint général de Louis XIV, père du gallicanisme catholique, tandis que Condé, prince de sang français passa chez le rival espagnol après la Fronde et sa condamnation à mort… Evidemment, il est difficile d’imaginer que les Européens accepteront de se battre pour les règlements européens et la commission de Bruxelles. Mais notre présent n’est pas l’avenir, des solidarités de fait peuvent naître. N’est-il pas étonnant de penser que les Ukrainiens meurent parce qu’un certain jour de 2014, la Russie leur a refusé un « accord d’association » avec l’UE ? C’est une « ruse de l’Histoire » que Hegel aurait jugé intéressante.
Les plus fervents partisans du projet européen n’ont-ils pas d’ailleurs compris, sans nécessairement le souhaiter, que la perspective d’un conflit potentiel avec la Russie pourrait permettre d’achever l’unité européenne ?
Les deux conflits mondiaux ont rapproché les pays européens comme jamais. L’Union européenne est aussi née de la peur de l’URSS. Le péril russe pourrait donc, en effet, contribuer à rapprocher les Européens. La Russie fait ainsi office de test. L’invasion russe de l’Ukraine pose une vraie question aux Etats européens : se sentent-ils assez solidaires pour envisager d’engager la force au service de leur souveraineté ?
Répondre par l’affirmative à cette question butera sur une première difficulté. Les Européens sont les héritiers du terrible XXème siècle. Demeure pour eux une aspiration forte à la paix, au risque d’accepter la vassalisation du continent européen… La deuxième difficulté est que l’Europe soit largement dans les faits une « Europe américaine », dépendante des Américains dans bien des domaines, notamment sur le plan militaire. Mais est-ce un problème réel ? Face aux géants chinois ou indien, il n’est pas prudent de rompre le lien transatlantique. Il faut s’interroger sur la capacité de l’Europe à construire une réelle unité sur les questions de défense. Au fond, c’est plus une unité occidentale qu’une unité européenne que les Européens acceptent et veulent entretenir…
Sur ce point, on voit bien que deux façons de concevoir l’unité européenne et « l’Europe géopolitique » de demain s’affrontent. La conception française qui vise l’ « autonomie stratégique européenne », l’indépendance du Vieux continent, notamment vis-à-vis des Etats-Unis, et une conception allemande bien plus atlantiste…
Allemande, mais aussi italienne, polonaise, britannique et j’en passe. Sur ce point, il faut rappeler que la France est souvent seule. En filigrane, la question qui se pose est celle du leadership d’une hypothétique unité européenne. Si l’Europe affirme son autonomie, qui assumera le leadership ? Au début de l’année 2025, Washington avait semblé vouloir renoncer au poste de général en chef de l’Otan, le SACEUR. Fait inédit, ce poste ayant toujours été tenu par un Américain. Les chancelleries européennes, française, allemand, britannique ont soudain dû réfléchir aux stratégies pour imposer un des leurs… La vérité est que personne, en Europe, n’est assez fort pour prendre naturellement la direction du continent. Les Etats-Unis l’emportent, sans lutter, tant leur puissance demeure, elle, incontestable. Un contre-exemple intéressant est l’union économique et monétaire, tirée par l’Allemagne. Il y a 25 ans, les Européens ont accepté l’Euro, car il offrait la stabilité du Deutsche Mark.
Ce qui nous ramène à la question de la puissance allemande. Il existe en effet un scénario où l’Allemagne investissant massivement dans sa défense redeviendrait la puissance majeure du Vieux continent. Cette perspective peut rappeler de mauvais souvenirs aux Français, bien que l’Allemagne ne soit plus celle de Guillaume II. Et puis, l’Europe vaut bien une messe, fut-elle célébrée en allemand ! Ce qui est sûr c’est que l’Allemagne ne coupera pas les ponts avec les Etats-Unis. Il existe autant un couple germano-américain qu’un couple franco-allemand. Le premier a des racines très profondes depuis l’imposition de la démocratie à la RFA. Les bases américaines en Allemagne ne vont pas fermer. Et le lien culturel est très profond : les Américains ne sont-ils pas « des Allemands parlant l’anglais » ?
Depuis le retour de Donald Trump, les relations transatlantiques se maintiennent mais apparaissent aussi plus fragiles. Les conditions de « l’unité occidentale » ont été clairement posées par JD Vance à Munich, lorsque le vice-président américain appela les Européens à se ressaisir sur la question migratoire, à défendre leurs identités nationales, leurs « racines chrétiennes » face au danger du multiculturalisme. Quid dans ce cadre de nos « valeurs libérales » ? Survivraient-elles à l’affirmation d’une Europe prenant le virage conservateur de son allié américain, auquel le trumpisme aspire explicitement dans la National security strategy qui vient d’être publiée ?
Il existe un vif débat sur la nature du pouvoir américain actuel. Il est évident que sur certains aspects, il est inquiétant pour le libéralisme européen : nationaliste, impérialiste, protectionniste, l’administration Trump n’est pas celle de Ronald Reagan. La NSS que vous citez exprime cet aspect de l’administration actuelle. Mais ce n’est pas le seul : Rubio au département d’Etat ou les congressmen républicains font entendre un autre son de cloche. Du reste, ce document, que Trump n’a pas lu (il fait 30 pages), ne l’engage pas. Le trait fondamental du trumpisme est sa plasticité idéologique. Aux idées, je préfère les faits : le virage conservateur de l’Amérique préfigure sans doute celui des Européens sur bien des sujets où le progressisme était allé un peu loin, comme on le voit dans l’Italie de Mme Meloni ou dans le débat en cours au Royaume-Uni sur le wokisme ou l’immigration. Autres faits rassurants pour le lien transatlantique fort : M. Trump est le premier président américain à posséder des biens immobiliers en Europe. Quel lien est plus fort que la possession d’un golf ? Mesurons le chemin parcouru depuis Wilson, qui fut en 1919 le premier président américain à visiter l’Europe pour participer à la conférence de Paris. Même M. Vance, dont vous citez la conférence de Munich, a passé ses vacances d’été dans les Cotswold, en Angleterre. Y-a-t-il souffert « d’effacement civilisationnel » ?
Les limites géopolitiques de l’Europe ne sont-elles pas le fruit d’un prisme libéral qui la pousse à voir le monde comme l’expression de rapports de force purement idéologiques (démocraties et autocraties), alors qu’il demeure avant tout guidé par des impératifs « réalistes », comme la sécurité nationale ? Nos insuffisances ne sont-elles pas, autrement dit, la conséquence d’idéaux wilsoniens* faisant primer la morale et le droit sur la politique et la diplomatie ?
Je pense qu’il faut se méfier d’une opposition trop rigide entre libéralisme et réalisme. D’une certaine manière, c’est le libéralisme wilsonien qui est réaliste. Je m’explique : la transformation des régimes politiques et l’expansion de la démocratie sont le plus sûr moyen d’établir la paix. Les démocraties ne se font pas, ou rarement, la guerre : c’est pourquoi, depuis 1945, l’UE est un espace de paix, comme le continent américain. C’est pourquoi aussi la « politique de voisinage » de l’UE est un puissant levier de pacification de son environnement stratégique : les nations balkaniques, plutôt que de s’affronter, rêvent aujourd’hui d’intégrer l’Union. Le PIB par habitant de l’Ukraine est le même que celui de la Pologne en 1990 ; en 2022, quand la guerre commence, la Pologne est devenue quatre fois plus riche que l’Ukraine. Les migrations sont un révélateur de cette attractivité : la Terre entière veut venir chez nous. Qui veut émigrer en Russie ou en Chine ?
En revanche, je vous le concède, cette expansion du libéralisme n’est possible qu’appuyée sur un puissant appareil militaire. L’erreur des années post guerre froide a été de croire, chez les Européens, que le monde demeurerait un espace pacifique où la force armée n’était plus nécessaire. L’Europe est devenue une immense Capoue où des Hannibal de circonstance goûtaient aux dividendes de la paix, réinvestis dans nos couteux Etats-Providence. L’Europe représenterait 50% des dépenses sociales de la planète. Nos appareils militaires ont été réorientés vers des guerres lointaines et limitées, de l’Afghanistan au Sahel. Moscou aurait sans doute été plus prudente si l’Europe, dès l’invasion de la Géorgie en 2008, avait montré les dents. Comme le disait le président Théodore Roosevelt, dans sa fameuse métaphore du « big stick » : dans les relations internationales, il faut « parler doucement mais porter un gros bâton ».
Propos recueillis par Max-Erwann Gastineau
*Les « idéaux wilsoniens » renvoient à l’ensemble des principes diplomatiques et politiques défendus par le président américain Woodrow Wilson (1913-1921) durant et après la Première Guerre mondiale. Wilson croyait que la sécurité mondiale passait par un ordre international fondé sur le droit international et la diffusion des valeurs démocratiques. Dans ce cadre, l’interventionnisme se justifie. Les États-Unis ont un rôle moral à jouer pour « faire triompher la démocratie » dans le monde.
Max-Erwann Gastineau
Max-Erwann Gastineau est un essayiste, politologue et chroniqueur français. Diplômé en histoire et en relations internationales, il a étudié au Canada puis à Trinité-et-Tobago. Son parcours professionnel l’a conduit en Chine, aux Nations unies, à l’Assemblée nationale ainsi que dans le secteur de l’énergie, où il a notamment occupé le poste de directeur des affaires publiques et territoires chez France Gaz. Il est l’auteur de deux ouvrages publiés aux éditions du Cerf : Le Nouveau Procès de l’Est (2019), consacré aux fractures culturelles et politiques entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest, et L’Ère de l’affirmation : répondre au défi de la désoccidentalisation (2023), qui analyse le recul de l’influence occidentale. Il a également contribué au Dictionnaire des populismes et publie régulièrement des tribunes dans Le Figaro Vox, Marianne, Atlantico, Valeurs actuelles, ainsi que dans Front Populaire.
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